Comment repérer qu’un jeune va mal ? Et comment l’aider ?

Avant la crise de la Covid-19, 15% des jeunes présentaient des signes de souffrance ou de mal-être. Ils sont le double aujourd’hui. Comment repérer qu’un jeune va mal ? Comment l’aider ?
Réponse en images avec le Dr Xavier Pommereau, psychiatre spécialiste de l’adolescence.

La Bretagne est la région de France la plus touchée par le suicide toutes populations confondues avec 700 décès par an (site de l’ORSB). Si ce chiffre est en baisse depuis plusieurs années, cette diminution reste lente bien que porteuse d’espoir.

Le mal-être et les idées noires n’épargnent pas les jeunes, puisque le suicide constitue chez eux la 2ème cause de décès après les accidents de la route. L’Observatoire de la santé mentale publié par la Mutualité Française nous apprend qu’en Bretagne, le taux d’hospitalisation pour tentative de suicide des 12-18 ans pour 10 000 habitants était de 18,5 en 2015 contre 16,1 au niveau national. (Observatoire et focus Bretagne). Suite à cette observatoire, la Mutualité Française a fait 10 propositions pour une prise en charge de la santé mentale. (Les 10 propositions)

En Bretagne, la Mutualité Française Bretagne, avec le soutien de l’ARS Bretagne et en partenariat avec de nombreux acteurs locaux, œuvre à son niveau pour prévenir la souffrance psychique et le phénomène suicidaire. Ainsi, elle anime depuis 20 ans des collectifs MISACO réunissant des professionnels, des élus et des bénévoles sur différents territoires, travaillant ensemble pour se former au repérage de la crise suicidaire et sensibiliser la population à cette thématique.

Cette interview vous a été proposée en lien avec les actions des collectifs MISACO du Pays de Ploërmel et Questembert.

Être jeune aujourd’hui…
Dr Xavier Pommereau, Psychiatre, spécialiste des adolescents, répond aux questions du service prévention de la Mutualité Française Bretagne : Cliquez

Prévention

Si vous avez des idées suicidaires ou si vous êtes inquiet.e pour l’un de vos proches, contactez votre médecin généraliste, le Centre Médico Psychologique proche de votre domicile et, en cas d’urgence, le Samu (15).

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