Semaines d’information sur la santé mentale : bilan régional

L’édition 2018 des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) a eu lieu du 12 au 25 mars sur le thème « Santé mentale : Parentalité et Enfance ». Ce sont des moments privilégiés pour réaliser des actions de promotion de la santé mentale. Ces semaines sont l’occasion de construire des projets en partenariat et de parler de la santé mentale avec l’ensemble de la population.

Cette 29e édition des SISM a été l’occasion d’échanger autour des pistes d’actions possibles pour favoriser le bien-être des enfants, promouvoir la santé mentale dès le plus jeune âge, accompagner la parentalité de tous, et en particulier des personnes souffrant de troubles psychiques.

Les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) s’adressent au grand public et aux professionnels. Chaque année, citoyens, associations, professionnels organisent des actions d’information et de réflexion dans toute la France. Cette année, les collectifs Misaco (Mission d’accompagnement de collectifs autour de la prévention de la souffrance psychique et du phénomène suicidaire), portés par la Mutualité Française Bretagne ont mis en place des actions de prévention pour échanger et favoriser le bien-être des enfants et accompagner les parents, en informant sur les troubles psychiques, les réponses thérapeutiques ainsi que les recours existants. Avec pour mots d’ordre : la pédagogie et la déstigmatisation. Il est important de sensibiliser, faire réagir en abordant le sujet des troubles psychiques et de ses conséquences sur la famille car l’environnement de l’enfant a une influence directe sur son développement psychique. « En France, un enfant sur huit présente ou va présenter des problèmes mentaux. Dans la moitié des cas, les troubles se déclarent avant l’âge de 14 ans. »

Une mobilisation en région

Les actions de prévention ont pris pour forme principalement des conférences-débats avec des sujets tels que : le « burn-out » parental, la parentalité d’aujourd’hui, la relation parent-adolescent ou bien les conduites à risque des jeunes générations. L’intervention de professionnels a permis d’apporter des clés de compréhension, de la théorie et de fournir des définitions de concepts. Le public à quant à lui pu intervenir et prendre part au débat. Ces échanges ont été très bénéfiques et ont ainsi pu permettre de nourrir les discussions. Sur les deux semaines consacrées au thème « santé mentale : parentalité et enfance », 460 personnes ont participé aux débats. Dans l’ensemble, les sujets abordés ont rencontré un vif intérêt, les retours du public ont été en général positifs. L’enseignement tiré de ces conférences-débats est qu’il n’y a pas de solution miracle pour les parents, il n’est pas nécessaire de viser la perfection. L’essentiel étant de prendre le temps de la réflexion, de demander de l’aide, tout en s’autorisant à ne pas être parfait. Il est possible de trouver du positif dans chaque situation, chaque famille a des compétences et des ressources sur lesquelles elle peut s’appuyer. Du côté des adolescents, même son de cloche, il y a une issue positive dans la majorité des cas en favorisant l’accompagnement des jeunes, la prévention. En clair, les conduites à risque ne sont pas des pathologies.

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition des Semaines d’information sur la santé mentale !