SANTE VISUELLE : 4 FRANÇAIS SUR 10 ESTIMENT DIFFICILE D’ACCEDER AUX EQUIPEMENTS OPTIQUES

Délai d’attente pour une consultation pouvant aller jusqu’à douze mois dans certaines régions, inflation des coûts des équipements, information déficitaire en matière de santé visuelle, approche parfois plus consumériste que sanitaire du sujet, manque de coopérations professionnelles, prévention parcellaire et insuffisante. C’est face à ce constat et devant l’absence de débat national que la Mutualité Française, a pris l’initiative d’organiser les Premiers Etats-Généraux de la santé visuelle.

Aujourd’hui, à l’initiative de la Mutualité Française, est réuni pour la première fois l’ensemble des acteurs du secteur de la santé visuelle – professionnels de santé (opticiens, ophtalmologues, optométristes, orthoptistes), représentants de l’industrie de l’optique et de la distribution, institutionnels du secteur, usagers et leurs représentants – afin de débattre des questions d’actualité de la filière et de proposer des pistes de réflexion ou des solutions autour de l’accès aux professionnels, de la diminution du reste à charge et de la qualité des équipements pour
tous.

A cette occasion est publiée une enquête d’opinion, menée par l’Institut Harris Interactive auprès des professionnels de santé et du grand public, sur les principaux enjeux du secteur. Alliant analyse qualitative et quantitative, cette enquête a permis de dépasser les idées reçues pour renouveler le débat public.

Les Etats-Généraux de la santé visuelle, démarche inédite, permettent une approche transversale de la santé visuelle à l’heure où quatre Français sur dix estiment difficile d’accéder aux équipements optiques et où un tiers déclarent avoir déjà renoncé à des soins ou à des équipements, principalement pour des motifs financiers ou en raison de délais d’attente trop longs selon les enseignements de l’enquête Harris 1 (ci-jointe).

Santé visuelle : le rôle des complémentaires santé
Les complémentaires santé sont le financeur principal des soins optiques (avec 72% de prise en charge), l’Assurance maladie n’en remboursant plus que 5%. Au-delà du remboursement, la Mutualité Française intervient à plusieurs niveaux de la filière de la santé visuelle, ce qui la conduit à se mobiliser pour en améliorer l’organisation.

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