Dimanche 5 février : Journée nationale de prévention du suicide

Si la Bretagne est la région de France où l’on se suicide le plus, il faut bien garder à l’esprit qu’entre 2010 et 2017, la mortalité par suicide a baissé de 21% chez les hommes et de 33% chez les femmes, signe que le suicide n’est pas une fatalité et qu’on peut l’éviter !

Non, le suicide n’est pas une fatalité !

Ainsi en Bretagne, les pouvoirs publics mettent en œuvre des moyens pour déployer différents dispositifs :

  • Le numéro national de prévention du suicide 31 14 accessible 24h/24 et 7j/7, gratuitement, en France entière vous met en contact avec un professionnel du soin, spécialement formé à la prévention du suicide ;
  • Le programme VigilanS maintient le lien entre les personnes ayant fait des tentatives de suicide et les services de soins à la sortie de l’hôpital ;
  • L’expérimentation de réseaux de sentinelles : personnes formées à être vigilantes aux autres pour repérer les personnes en souffrance dans leur entourage ;
  • Le développement d’actions de prévention du suicide dans le cadre de politiques locales de santé.

La Mutualité Française Bretagne (MFB), forte de ses 20 années d’expérience dans le domaine, est également convaincue que ce chiffre peut encore baisser ! C’est pourquoi l’Agence Régionale de Santé la missionne pour développer des actions de prévention et d’animation. Ainsi, elle coordonne des collectifs qui, sur un territoire donné, rassemblent des professionnels du soin, du social, du médico-social, de l’insertion, de la prévention, de l’éducation, … des élus et des bénévoles.

Partant du postulat que chacun à sa place à un rôle à jouer pour prévenir le suicide, ces réseaux organisent des actions tournées à la fois vers le grand public pour lever le tabou, mais aussi des temps de sensibilisation et de formation pour les professionnels, les élus et les bénévoles pour apprendre à repérer et orienter une personne en souffrance. Ils créent également des outils tels que des plaquettes pour faire connaitre les lieux ressources du territoire.

Oui, il est possible d’éviter un suicide ! Oui, on peut aller mieux après avoir touché le fond !

Pour corroborer ces affirmations nous vous proposons d’échanger avec ces différentes personnes dont nous pouvons vous transmettre les coordonnées :

  • Une maman qui a cru perdre sa fille il y a quelques années et qui, à force de soutien et de soins, la voit aujourd’hui s’épanouir et devenir une femme forte ;
  • Un formateur au repérage de la crise suicidaire, professionnel du soin, qui intervient régulièrement sur cette thématique lors de soirées d’échanges avec le grand public ou à l’occasion de formation de professionnels, d’élus et de bénévoles.

Nous restons à votre disposition pour vous mettre en relation avec ces témoins ou experts, n’hésitez pas à nous contacter :

Jérôme BLIN, Chargé de communication – 06 83 98 53 53 – jblin@bretagne.mutualite.fr

Perrine LE BOUFFANT, Chargée de prévention – 06 47 91 69 54 – plebouffant@bretagne.mutualite.fr

Vous avez, vous aussi, un rôle à jouer dans la prévention du suicide !

Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé et le programme national Papagéno recommandent aux professionnels des médias de fournir, dans leurs sujets sur le suicide, des informations sur les ressources d’aide :

Vous pouvez indiquer que le médecin traitant reste le 1er interlocuteur lorsqu’on pense au suicide. On peut aussi se tourner vers le Centre Médico-Psychologique le plus proche. En cas d’urgence, ne pas hésiter à appeler le 15.

Le 31 14 est le nouveau numéro national de prévention du suicide : il s’agit d’une écoute professionnelle confidentielle 7j/7 et 24h/24 pour les personnes concernées de près ou de loin par la souffrance et le suicide.