Maintenir une bonne hygiène de vie, se remettre en forme, se faire plaisir, faire des rencontres… Il y a des tas de raisons de faire du sport. Mais depuis quelques années, pratiquer une activité physique et sportive peut également être considéré comme une thérapie non médicamenteuse avec de réels effets sur le corps et l’esprit des malades qui en bénéficient.
Le sport, une thérapie à part entière
Depuis le 26 Janvier 2016, la pratique d’un sport a été intégrée comme dispositif thérapeutique dans la loi de modernisation de notre système de santé.
Ce projet de santé publique cible dans un premier temps, les risques de surpoids chez les enfants en bas âge et les adolescents, mais aussi les patients diagnostiqués pour un cancer ou une maladie chronique. Dans certains centres spécialisés, l’activité physique intervient au même niveau que les soins infirmiers ou la kinésithérapie.
Associer la pratique d’un sport à un procédé thérapeutique facilite l’efficacité des traitement mis en place pour soigner les patients concernés, renforce son système immunitaire et son équilibre psychologique. Les scientifiques et professionnels de santé l’ont prouvé : le sport apporte bel et bien des effets bénéfiques à court et long terme sur l’aspect psychique et physiologique des patients.
Le sport est aussi l’un des moyens les plus efficace pour les cas de réhabilitation physique. Sa pratique permet de mettre en avant des valeurs rééducatives, récréatives, mais aussi sociales et compétitives. L’exemple le plus représentatif que l’on peut citer : celui de Philippe Croizon qui, quelques années après son amputation de 4 membres a réalisé la traversée de la manche à la nage grâce à la rééducation et à des entraînements sportifs intensifs.
Des actions concrètes pour un capital santé équitable
En 2012, un plan d’action régional a été mis en place appelé « Sport Santé Bien être » (SSBE). L’objectif ? « accroître le recours aux Activités Physiques et Sportives (APS) comme thérapeutique non médicamenteuse […] dans un but de préservation du « capital santé » de chacun et de chacune» explique l’organisme Bretagne Sport Santé.
Ce premier plan comportait 4 axes majeurs :
- Faire connaître et valoriser les actions de promotion de l’activité physique
- Sensibiliser les professionnels sur le recours aux activités physiques comme thérapie non médicamenteuse
- Mobilier le réseau des acteurs de santé
- Développer la pratique des Activités Physiques et Sportives pour les publics ayant des besoins particuliers.
Le second plan régional Sport Santé Bien-Etre poursuivra la mise en œuvre des actions initiées depuis 2013 à destination des personnes atteintes de maladies chroniques. Il s’étendra, en outre, à d’autres populations ou milieux de vie à risque, que sont les enfants et les jeunes, les femmes, les personnes présentant des conduites addictives et les salariés d’entreprise. Les personnes âgées et les personnes en situation de handicap demeureront également des publics cibles du second plan.
Très impliquée dans l’élaboration de ce 2nd plan SSBE, la Mutualité Française Bretagne en est signataire aux côtés de l’ARS, de la DRJSCS et d’autres partenaires régionaux ou départementaux.