Le consortium créé le 10 février en Bretagne vise en priorité la coconstruction d’une stratégie régionale autour de l’attractivité des métiers. Elles ont signé un accord au service de la promotion et de la défense du privé non lucratif.
Réunies de façon informelle depuis la crise sanitaire, les treize unions et fédérations bretonnes du secteur privé non lucratif (Adedom, ADMR, APF France handicap, Cnape, FAS, Fehap, Fisaf, Fnat, Mutualité Française, Nexem, UNA, Unapei, Uriopss) ont signé, le 10 février, à Rennes, un « accord de consortium » pour défendre le secteur privé non lucratif, une première en France.
La puissance de ce consortium est d’être mieux identifié par les différents financeurs et les représentants de l’État. Il entend promouvoir et défendre les principes du champ privé solidaire, pour répondre en particulier aux tensions de recrutement qui secouent tant le sanitaire que le médico-social. La nouvelle organisation entend en effet être l’interlocuteur privilégié de l’ARS et des départements en Bretagne.
Pour cela, les treize organisations se donnent trois objectifs pour les 18 prochains mois.
- Le premier est la dimension « lobbying » avec « comme porte d’entrée la reconnaissance et le développement d’actions en direction des personnes fragiles »,
- Le second est la co-construction d’une stratégie régionale « attractivité ». Il s’agit « d’aller au-delà de la gestion des ressources humaines »,
- Le troisième est le partage des réflexions au-delà des secteurs en se nourrissant mutuellement ». Des sujets pourront être travaillés « dans la transversalité et l’interconnaissance ».
Dans le champ du grand âge, les échanges doivent permettre d’aborder la prise en charge de l’accompagnement à domicile jusqu’à l’Ehpad et les passages dans le secteur sanitaire.
D’autre part, le consortium se mobilise autour du nouveau projet régional de santé, du plan santé-environnement ou plus largement des politiques environnementales. Une présentation de l’union est également prévue lors de la prochaine conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), le 21 mars.