Concours national « Jeunes, Solidaires et Citoyens » : coup de projecteur sur les jeunes lauréat.e.s !

Cette année, L’École Nationale Supérieure de la Sécurité sociale (EN3S) et le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse proposaient pour la sixième fois, leur concours intitulé « Jeunes, Solidaires et Citoyens ». Cette édition était spéciale, puisqu’elle avait pour but de célébrer les 80 ans de la Sécurité sociale, tout en mettant en avant les valeurs fondamentales de la République Française.

Ce concours s’adressait aux jeunes lycéen.ne.s scolarisé.e.s en voie générale, technologique et professionnelle, ainsi qu’aux élèves en Section de Technicien Supérieur (STS). Il s’agissait de les inviter à exprimer en quoi la Sécurité sociale incarne la Liberté, l’Égalité et la Fraternité. Ce concours avait également pour objectif de donner plus largement la parole aux jeunes, sur leur relation à la solidarité et à autrui, puisque la Sécurité sociale, institution républicaine, vise à favoriser la cohésion sociale et à lutter contre les inégalités socio-économiques.

Les jeunes candidat.e.s étaient invité.e.s à sélectionner l’une des trois thématiques du concours, à savoir « Liberté et Sécurité sociale », « Égalité et Sécurité sociale », ou « Fraternité et Sécurité sociale ». La forme de la réalisation finale était libre : support de communication, événement, essai, documentaire, production artistique … Elle devait être déposée au plus tard le 12 mai.

Par la suite, un jury présidé par Roselyne Bachelot, s’est tenu le 1er juillet afin de sélectionner les lauréat.e.s du concours. Cinq projets ont été primés lors de cérémonies nationales organisées au Ministère des Solidarités et de la Santé.

Le premier, réalisé par la classe de BTS SP3S (Services et prestations des secteurs sanitaire et social), du lycée Nelson Mandela à Marseille, a proposé un projet sur la cause des femmes. Appelé « Agir pour elles – Le silence ne résout pas le problème », il avait pour ambition de sensibiliser, d’informer et de faire évoluer les mentalités. Pour ce faire, les jeunes ont imaginé un quiz interactif sur les droits des femmes, des affiches de figures féminines ayant marqué l’Histoire, un débat intergénérationnel dans un EHPAD autour des souvenirs, des luttes et des injustices vécues et pour finir, une bande dessinée originale dédiée aux jeunes.

Le deuxième a été pensé par des élèves en terminale, de la filière ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social), au Lycée Chevrollier à Angers. Il portait sur la précarité menstruelle. Inspirées par le format populaire des vidéos « Bref », les élèves ont conçu une création courte, rythmée et percutante, pensée pour les réseaux sociaux. Elle visait à montrer en quoi les valeurs de solidarité, d’égalité, de fraternité, ainsi que les actions de la Sécurité sociale, pouvaient contribuer à lutter contre cette précarité.

Le troisième a été conçu par des élèves de la classe de première, en filière ST2S, au Lycée Jacques Brel, à Vénissieux. Par le biais d’un clip vidéo, leur souhait était de rendre visible et compréhensible le rôle que joue la Sécurité sociale, dans l’égalité d’accès aux soins « mais pas que », et de montrer que la solidarité « c’est du concret ».

Le quatrième projet a été imaginé par la classe de première de la filière ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne), du Lycée Bertène Juminer, de Saint Laurent du Maroni. Pour sensibiliser les citoyen.ne.s à l’égalité d’accès aux soins, les jeunes ont conçu un quiz pédagogique et ludique, présenté sous forme de vidéo tournée en studio, pour mieux informer les usager.e.s sur le rôle et l’utilité des cartes de la Sécurité sociale  (carte vitale, carte de mutuelle, carte européenne d’assurance maladie, carte de Protection Universelle Maladie, carte d’Aide Médicale d’Etat).

Le cinquième projet lauréat nous vient du Lycée du Sacré Cœur, à Aix-en-Provence. Il a été imaginé par la classe de première de la filière ST2S. Les élèves ont créé un slam et un clip, qui expriment les valeurs de justice sociale et de cohésion. Ils souhaitaient exprimer leur attachement aux acquis sociaux, leur conviction que la fraternité s’exprime par la solidarité, et leur volonté de toucher un large public, grâce à un format moderne et accessible.