Je t ’aide un peu, beaucoup, à la folie…

Le terme d’aidant a été attribué à toute personne, professionnelle ou non, qui apporte de l’aide à une personne dépendante. Une personne dépendante est une personne qui a besoin d’être aidée pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou qui a besoin d’une surveillance régulière (handicapée physique ou mentale, malade, personnes âgées …).

L’aidant familial aussi appelé aidant proche ou aidant naturel, est le plus souvent un membre de la famille, quelques fois c’est un voisin ou un ami. Ce terme d’aidant familial ne désigne pas un statut juridique mais la reconnaissance d’un fait.
Le choix d’être aidant familial est souvent lié à la proximité géographique ou affective.
Les activités qui peuvent peser lourd sur l’aidant dépendent de son état de santé d’une part, et de la nature de la relation qu’il a avec son proche.
Savoir préserver sa santé et être à l’écoute de ses limites devrait être une priorité pour l’aidant s’il ne veut pas se mettre en difficulté. En effet, beaucoup d’aidants sont eux-mêmes âgés. 57% ont plus de 50 ans, et l’âge moyen s’établit à 64 ans.
On comprend donc qu’ils ont eux aussi leurs problèmes de santé, voire des déficits partiels (vue, locomotion, douleurs, pathologies). Bien qu’ils soient généralement plus vaillants que leur proche, ils ne peuvent pas toujours assumer ses besoins sans risquer d’aggraver leurs propres troubles.

Une table ronde en présence de :

Florence LE DUC : Présidente de l’Association Française des Aidants
Blanche LE BIHAN : Enseignante et chercheure à l’Ecole des hautes études en santé publique et membre du centre de recherches ARENES
Daniel COUM : Psychologue clinicien et directeur des Services de Parentel
Micheline KERVICHE et Maëlle SEVENO : Médecin gériatre et coordinatrice de la Maison des Aidants Le Répit

Table ronde animée par ASTRUC-SECHERET Céline, journaliste de Ouest-France