On le sait, l’activité physique donne chaud. A l’effort, les muscles produisent de la chaleur qui est évacuée de l’organisme par l’évaporation de la transpiration. Lorsque la température de l’air est élevée, le même phénomène de régulation par sudation se produit.
Une thermorégulation plus difficile
En cas d’activité par chaleur importante (au-dessus de 27° C), le corps doit éliminer ce surcroît de température, en augmentant le débit sanguin au niveau de la peau, ce qui demande au cœur d’accélérer son rythme. L’humidité de l’air augmente les difficultés parce qu’elle rend plus difficile l’évaporation de la sueur.
Quelles en sont les conséquences ?
Le coup de chaleur (aussi appelé insolation ou fièvre thermique) qui peut être mortel.
Ses symptômes ?
Des crampes, une température corporelle qui dépasse les 40°C, une peau rouge et chaude qui parfois ne transpire plus, la nausée, des maux de tête, un pouls rapide, voire une perte de conscience.
En présence de quelques-uns de ces signes, il faut appeler les secours et, en attendant leur arrivée, emmener la personne dans un endroit frais, l’humidifier avec une serviette d’eau froide (éviter la douche froide qui pourrait provoquer un choc thermique) et la faire boire.
Des précautions indispensables
Mais, comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir !
L’été, il est préférable de pratiquer un sport « à la fraîche », au petit matin ou en fin de journée, d’autant plus qu’une perte d’eau se traduit rapidement par une diminution des performances. Il faut préférer l’ombre qu’il s’agisse de joggings en forêt ou de pratique en salle de sport.
Les sports aquatiques (natation, aquagym, etc.) offrent une alternative intéressante à condition de protéger par un écran solaire les éventuelles parties du corps exposées.
La chaleur constitue un danger aussi pour les travailleurs. En diminuant la vigilance, elle augmente les risques d’accidents. Revoir l’organisation du travail est alors nécessaire avec l’augmentation du nombre de pauses, la rotation des tâches, l’installation de zones d’ombre, etc.
Avant, pendant et après l’effort, il faut boire de l’eau, additionnée d’un peu de sel, ou des boissons spécifiques, riches en minéraux et vitamines avec un petit apport de sucre et de sel. Soumis à des conditions extrêmes, les coureurs du Marathon des sables s’hydratent grâce à une poche et une pipette, toutes les 3 à 5 minutes maximum. Mieux vaut préférer des vêtements amples pour permettre à la sueur de s’évaporer, plutôt clairs que foncés qui absorbent la chaleur ; on peut conseiller aussi de porter une casquette mouillée.
Des sensibilités différentes aux fortes températures
Si 27° C sert de référence, il faut bien avoir à l’esprit que nous ne sommes pas égaux face à la chaleur. Certains la supportent mieux que d’autres. On court davantage de risques à faire un effort par temps chaud si on n’y est pas habitué.
Au début, mieux vaut se ménager, le temps que le corps s’y accommode, avant par exemple d’allonger peu à peu le temps de sa promenade en vélo.
Par ailleurs, les enfants, en particulier les moins de 5 ans, les personnes de plus de 65 ans qui ressentent moins la déshydratation ainsi que les personnes en mauvaise condition physique doivent impérativement limiter leur activité lorsque le thermomètre grimpe